vendredi 8 novembre 2013

Sur les traces de Foujita !

"Foujita ! Foujita !", j'entendais cela pour la première fois et je me demandais bien ce que les visiteurs japonais venus à la Chalcographie du Louvre me demandaient... Il y a environ 25 ans de cela, j'étais vendeuse dans les différents comptoirs du musée. Ce jour-là, on m'avait envoyé à la Chalcographie... Mon collègue, employé régulier du comptoir, m'avait alors soufflé qu'il s'agissait du nom d'un peintre japonais très connu et que les Japonais entraient généralement avec fort empressement dans l'espoir d'y trouver ses gravures notamment son "Portrait au chat" qu'ils achetaient avec grand bonheur. J'étais donc parée pour les prochains visiteurs et cela était même devenu un jeu lorsque je voyais un Asiatique passé la porte : je pariais en silence ou avec mon collègue que le nouveau client allait nous demander des gravures de Foujita... et cela marchait presque à tous les coups ! A l'époque, je ne faisais pas bien la différence entre un Chinois ou un Japonais mais je me souviens parfaitement que les visiteurs japonais étaient majoritaires. J'avais donc peu de chance de me tromper !  Je me rappelle du sentiment agréable lié au fait de pouvoir détenir un peu de leur esprit et je les suivais de mon regard jusqu'à ce qu'ils viennent à ma rencontre. L'échange, parfois très restreint, dû à la barrière linguistique satisfaisait mon goût des interactions les plus diverses. J'en concluais ceci ou cela et le temps me semblait un divertissement grâce à ces moments empreints d'étrangeté. Bien des années après, je découvrais le Japon et m'installais quelques années dans ce beau pays...
Tsuguharu Foujita est né le 27 novembre 1886 à Tokyo. Le nom de Foujita signifie en Japonais "champ cultivé de glycines" tandis que son prénom Tsuguharu se décompose ainsi, Tsugu pour "héritier" et "Haru" pour "la Paix".

Son père est un Général souvent parti en mission à l'étranger, c'est donc auprès de sa mère et de ses sœurs qu'il grandit. Il aura la peine de perdre sa mère en 1891 alors qu'elle n'avait que 5 ans. Sa seconde mère sera alors représentée par sa sœur Kiku déjà mariée. En 1904, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Tokyo dans la section "Peinture occidentale". En 1913, Foujita se décide à faire le grand saut et débarque à Marseille le 5 août après 45 jours de traversée en paquebot. Sylvie et Dominique Buisson, écriront dans leur livre "Léonard-Tsuguharu Foujita" ce passage significatif : "Malgré ces succès d'estime, Fujita ne se sent pas très à l'aise dans son style ; il ne parvient pas à rejeter tout à fait ce qu'il a étudié depuis six ans, et il doute de pouvoir, en restant au Japon, trouver cette nouvelle facture qu'il lui reste à inventer. Il devine l'immensité de ce qu'il a à découvrir en Occident et rêve de tenter avec l'Ouest la Grande Confrontation."

Foujita monte donc à Paris la même année et s'installe comme beaucoup d'artistes dans le quartier de Montparnasse. Il ne connait personne et ne parle pas bien français mais il est prêt à toutes les découvertes. Foujita intrigue beaucoup de par son origine asiatique, son allure élégante et son physique : il a une coupe de cheveux à la garçonne, des boucles d'oreille et de grosses lunettes rondes. Il n'a pas un passé semblable aux autres artistes mais il s'intègre à merveille : "Pourquoi lui, qui n'est ni juif en rupture de patrie, ni Russe, ni Espagnol, ni Mexicain, et qui explique comme il le peut qu'il n'a quitté son pays ni par misère, ni par censure politique... Comment se peut-il qu'il ait fait tant de chemin et quitté tant de fortune pour se mêler à la pauvreté des Montparnos ? Mais pour participer librement aux grands élans de l'Art moderne, bien sûr ! Et c'est la seule raison." (S. et D. Buisson)

Foujita s'intéresse à la vie trépidante parisienne, découvre d'innombrables toiles d'artistes, fréquente une multitude de gens, découvre les salons d'automne, fréquente régulièrement le Louvre pour se perfectionner en peinture. Il participe aux bals masqués des cafés parisiens et rencontre ses futurs amis artistes et modèles. Il est très apprécié grâce à sa courtoisie, son humour, sa curiosité... Il ose surprendre le monde qui l'entoure : "On le presse, on le réclame, on se pâme lorsqu'il entonne un chant de son  pays, on s'émerveille de le voir exécuter une danse chevaleresque du vieux Japon. Foujita trouve en face de lui un monde qui lui plaît et lui répond." (S.et D. Buisson). Le 1er juin 1917, il a alors 33 ans, il réalise sa première exposition personnelle. C'est le début d'une réussite qui va lui permettre d'évoluer davantage dans son travail artistique. Il va pouvoir s'acheter du matériel et produire davantage de toiles qui vont se distinguer par leur thème : "Paysages, bouquets de fleurs  , natures mortes, portraits et compositions de personnages, sans oublier des scènes religieuses." (S. et D. Buisson). En 1923, il rencontre une jeune belge, Lucie Badoud qu'il rebaptise Youki (neige) pour sa couleur de peau. C'est le coup de foudre ! Ils se marient aussitôt... Foujita va de succès en succès, il s'enrichit et couvre sa belle de cadeaux.


En 1925, il est doublement récompensé : la France le décore de la Légion d'Honneur et la Belgique lui attribue l'Ordre de Léopold 1er. Il écrit divers articles sur son savoir-faire de peintre et s'oriente vers des autoportraits. Il mène un travail intensif et ses sorties sont très sélectives. Il travaille beaucoup à son succès. Il dépense aussi généreusement.

En 1929, Foujita et Youki s'embarquent pour le Japon. Foujita expose avec succès dans son pays natal et fait découvrir les traditions japonaises à sa compagne. De retour en France, les choses se compliquent : la crise se ressent et Foujita est en difficulté financière. Les ventes piétinent et les charges doivent être comblées. Le couple finit par se séparer. Foujita sera néanmoins généreux avec Youki lui laissant l'autorisation de faire commerce de toutes ses toiles laissées à leur domicile et auprès de certains éditeurs.

En 1930, il part faire un grand voyage avec sa nouvelle compagne, Madeleine Lequeux, danseuse au Casino de Paris. Ils découvrent l'Amérique Latine (Brésil, Bolivie, Pérou, Cuba, Mexique), les Etats-Unis et rallient le Japon. Ils sont très attendus ! Foujita souhaite plus que tout revoir son père devenu âgé... Il travaille aussi avec passion à de nouvelles fresques tandis que Madeleine danse pour le public japonais : "Sa grande beauté et son entrain déclenchent des vagues d'admiration. A une époque où les Occidentales sont rarissimes au Japon, on imagine la séduction que peuvent exercer ses grands yeux clairs, son teint de lait, sa flamboyante chevelure et son corps élancé." (S. et D. Buisson) Foujita adore la représenter sur ses toiles, elle est tout pour lui... En 1936, il a alors 50 ans, un grand malheur l'accable. Madeleine décède subitement à l'âge 27 ans sous l'emprise d'une trop forte dose de cocaïne. Il est dévasté... Mais, il ne tardera pas à rencontrer une ravissante japonaise du nom de Kimiyo Horyuchi qui va lui ôter sa douleur. En 1939, Foujita retourne en France avec sa nouvelle épouse mais cela sera de courte durée. Il est contraint de rentrer au Japon pendant la guerre afin d'éviter tout problème lié à sa nationalité. Il sera obligé de travailler pour le gouvernement japonais comme "reporter de presse" dans tout le Sud-Est asiatique et le Pacifique durant cinq ans. Il peint des scènes de combat et d'autres thèmes de guerre... et s'adonne en cachette à ses propres choix de thèmes ! En 1950, il revient en France avec son épouse de manière définitive. La même année, il expose en Algérie et obtient de vrais succès. L'argent fait son retour ! Il expose également en Espagne où les ventes et les commandes affluent, c'est le bonheur... Il épouse Kimiyo le 5 octobre 1954 à Paris, dans la mairie du XIVe arrondissement. En 1955, il prend la nationalité française. En 1959, il se convertit au catholicisme et se fait baptiser dans la cathédrale de Reims.

En 1960, il achète une maison dans le village de Villiers-le-Bâcle (département de l'Essonne) et garde son atelier de la rue Campagne-Première à Montparnasse.
C'est à cette époque que Foujita se tourne vers des thèmes très religieux : "Il réalise sur parchemin les trois gouaches de l'Apocalypse selon Saint Jean, entouré d'une profusion de livres saints, de Bibles en français et en japonais et d'autres ouvrages pour puiser aux sources de l'iconographie sacrée. Depuis son baptême, les sujets religieux constituent la majorité de ses travaux." ("Foujita { inédits" par Sylvie Buisson)

L'ancienne et dernière demeure de Foujita n'a rien d'impressionnant côté rue à tel point qu'on pourrait la passer sans savoir qu'un artiste célèbre y a vécu. Les trésors du peintre résident davantage à l'intérieur des pièces et le charme de la maison est visible à partir de la façade arrière qui donne sur la vallée de Chevreuse. La cuisine est particulièrement intéressante car on y découvre des ustensiles français et japonais. Des objets délicats et raffinées parfois qui démontrent la délicatesse de l'artiste et de sa femme.

Chaque pièce possède son charme et les détails de décorations ne manquent pas. Il est même possible de voir des poupées anciennes. Chaque objet porte sa signature : "Il y rassemble une quantité d'objets glanés au cours de ses voyages comme au gré de ses rencontres, faisant de son univers quotidien un véritable cabinet de curiosités. Sources d'inspiration, ces objets nous renvoient à son univers pictural. La visite de son atelier nous permet de pénétrer l'intimité du peintre et de mieux comprendre sa manière de travailler : tout nous renvoie à sa démarche si particulière qui fait de lui un artiste à part, sans prédécesseur ni successeur, mais assurément le peintre du vingtième siècle qui a su le mieux allier cultures japonaise et occidentale." (Anne Le Diberder, attachée de conservation du patrimoine au Conseil Général de l'Essonne).


"Clou de la visite, la découverte  de l'atelier, où les pinceaux occidentaux, juste posés dans des bocaux de verre, prêts à être saisis, voisinent avec des bâtons d'encre japonais, feuilles d'or, talc et tampons de soie..." (Le journal Direct Matin, 16 janvier 2009, article de Anne Rohou).

"Dans l'atelier de Villiers-le-Bâcle, comme à Paris, les petites filles reviennent sur les toiles aussi souvent que les Madone et les Mère à l'Enfant. La Madone et la mère se rejoignent dans l'esprit de Foujita, comme si la femme et la Vierge ne faisaient qu'une. Les notions de sacré et de profane se confondent : la mère berce son bébé et la Vierge, l'Enfant Jésus." ("Foujita { inédits" par Sylvie Buisson)


 Foujita habite dans cette maison de campagne au calme jusqu'à la fin de sa vie mais il reste très actif : il peint des thèmes religieux (Vierge à l'enfant, Nativité), il voyage en Italie notamment à Assise (il est un admirateur de Saint-François d'Assise et de Léonard de Vinci), il expose en France et au Japon. "A l'âge de 75 ans, Foujita travaille toujours beaucoup et toujours dans la joie, sifflotant devant sa toile, le nez collé plus que jamais sur son motif. Les petites filles se suivent au fil de ses peintures", écriront S. et D. Buisson.

Si l'on s'intéresse à la vie de Foujita, il faut se rendre à Reims et visiter la cathédrale de Reims où il a été baptisé et marié religieusement avec sa femme Kimiyo. Comme le souligne Sylvie Buisson dans sa magnifique monographie consacrée à Foujita : le peintre entame une "période contemplative et mystique" qui a trois points d'ancrage qui sont Montparnasse, Villiers-le-Bâcle et Reims. Dans cette dernière ville, il ne faut surtout pas manquer la chapelle Notre-Dame de la Paix que Foujita a fait construire d'après ses propres plans. La chapelle se trouve près de la Maison Mumm (caves de champagne) car Foujita et René Lalou, PDG de G.H. Mumm étaient très liés. "En 1964, M. René Lalou et le maître Léonard Foujita conviennent de concrétiser, par la construction d'une chapelle, leurs sentiments de reconnaissance pour la révélation mystique que Foujita avait reçue devant le tombeau de Saint-Remi. De son côté, Foujita se sent redevable envers l'Eglise et la communauté chrétienne qui l'ont accueilli si naturellement", indiquent S. et D. Buisson. 

En 1966, la chapelle de style roman est enfin terminée. Foujita peut commencer la décoration intérieure : un ensemble de fresques religieuses tirées de la vie de Jésus sur une longueur d'environ deux cents mètres : "A 80 ans, il aborde pour la première fois la technique si difficile de la fresque. Selon le procédé des maîtres du Moyen-Age, il utilise des couleurs à l'eau pénétrant immédiatement dans un enduit frais n'autorisant aucune retouche", précisent S. et D. Buisson.

Le dépliant touristique consacrée à la chapelle indique : "La chapelle, dédiée à Notre-Dame de la Paix, est  bénie le 1er octobre 1966 puis solennellement offerte à la ville de Reims le 18 octobre 1966. Sa conservation est confiée au musée des beaux-arts de la Ville de Reims qui en assure également la gestion et la promotion (des œuvres de Foujita et d'autres artistes liées à la thématique de l'Art sacré y sont exposées). En 1992, la Chapelle Foujita est classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques."

N'oublions pas de dire que Foujita a préparé son  caveau et sa pierre tombale dans la chapelle. Le maître ressent les années et il sait qu'il a atteint un bel âge. Sa santé diminue, il doit passer des examens le 8 décembre 1966. Un cancer le guette... Il s'éteindra le 29 janvier 1968 à l'âge de 81 ans. On entendra à la radio française "Foujita est mort aujourd'hui, le vrai Parisien qui, avec Modigliani et Picasso, avait donné à Paris le mouvement et la vie..." (S. Buisson)

Après la visite de sa maison à Villiers-le-Bâcle et de sa chapelle à Reims, on pense avoir fait le tour de Foujita mais il n'en est rien. Il faut se rendre à la Cité Internationale de Paris et chercher le Pavillon japonais qui abrite d'immenses œuvres du maître, au niveau du rez-de-chaussée. Le bâtiment appartient à la Fondation Satsuma. Monsieur Satsuma est un baron japonais très riche qui arrive à Paris en 1921 et aide les artistes en tant que mécène. En 1929, grâce à lui, le Pavillon japonais est construit. "Foujita réalise pour cette occasion de grandes compositions sur soie. Il situe sur de grands fonds d'or L'arrivée des premiers Occidentaux à Nagasaki au XVIe siècle et Chevaux et chiens. Foujita aime particulièrement peindre à intervalles réguliers ces grandes compositions sur fond d'Or. En 1929, il réalise aussi pour le cercle Interallié, rue du Faubourg-Saint-Honoré, huit panneaux muraux à la manière des facteurs de paravents." (S. et D. Buisson)


Foujita est toujours d'actualité à travers les diverses expositions qui lui sont consacrées. Il ne fallait pas manquer une exposition organisée à l'Orangerie du domaine départemental de Chamarande (Essonne) intitulée "Foujita, le maître du trait" en 2007/2008. On y présentait quatre panneaux de grands formats (300x300) formant deux diptyques (Combats et Grande Composition). Après restauration, on a pu découvrir la technique du maître, celle notamment qui donne un aspect blanc crayeux aux oeuvres.

Voyons les explications du dépliant pour en savoir davantage :

"Ces deux diptyques représentent, d'une part des lutteurs, d'autre part des couples et des personnages enlacés et alanguis. Dans plusieurs entretiens, Foujita fait référence à une recherche sur le thème du travail. Certains y voient, par ailleurs, une allusion à la guerre et à la paix, au combat et au repos, au paradis et à l'enfer.
Y figurent ses modèles favoris, notamment la célèbre Kiki de Montparnasse, mais aussi ses références esthétiques : les corps des lutteurs rappellent tout à la fois la sculpture grecque, Michel-Ange, et les artistes de la Renaissance italienne.

Cette peinture quasiment monochrome démontre l'éclatante maîtrise du peintre dans la réalisation de ses fameux fonds blancs opalescents. Cette même rigueur s'exprime également dans l'exécution des motifs. Composant mentalement son tableau, sans dessin préparatoire d'ensemble, Foujita travaille séparément chaque groupe pour lequel il réalise une première esquisse au fusain ou à la mine de plomb. Puis, il travaille inlassablement son motif sur de grands calques, parfois teintés, afin d'apprendre son geste et de le reproduire sur l'œuvre définitive. C'est là l'une des caractéristiques majeures de l'art de FoujitaElle explique, d'une part l'absence de toute reprise de composition, y compris dans ses tableaux monumentaux, et d'autre part, la profusion de dessins réalisés sur le même thème, ainsi que la reprise de motifs presque identiques dans divers tableaux.
Cette manière très particulière de travailler, qui va à l'encontre de toutes les leçons académiques, est le fruit du travail de copie mené au Louvre par l'artiste à son arrivée à Paris. Foujita compose sa toile en posant d'abord sur ses fonds blancs les personnages les uns après les autres. Il unifie son œuvre en terminant par le fond, qu'il grise et modèle par tamponnage de pigment noir appliqué à l'aide de tissu imprégné. Par cette technique qui lui est propre, il souligne les formes et les contours tout en animant l'espace.

Cet ensemble apparaît comme un véritable manifeste de l'artiste. Œuvre raffinée, elle traduit toute la complexité de Foujita, fier de sa culture japonaise, amoureux de la France et de l'art européen". 

A propos de la technique du maître, le Journal du Dimanche daté du 28 octobre 2007 indique que Foujita est peut-être l'un des précurseurs de la bande dessinée japonaise (manga) : "Un tracé qui se perpétue aujourd'hui dans un art mineur; celui des BD nippones, puisque le père des mangas, littéralement ces 'esquisses rapides', Tezuka Osamu, a revendiqué l'héritage de Foujita, l'insaisissable." 

Puis, il ne fallait pas manquer cette exposition intitulée "De Kuroda à Foujita" organisée à la Maison de la culture du Japon à Paris en 2007/2008. Elle se présentait en quatre sections : la rencontre de Raphaël Collin et de Seiki Kuroda ; Des peintres japonais à l'Exposition universelle de Paris en 1900 ; Yasui et Umehara, deux peintres originaires de Kyôto ; Foujita et les peintres japonais à Paris dans l'entre-deux-guerres. L'exposition nous replaçait donc dans l'univers artistique de Foujita au Japon et en France tout en nous montrant des œuvres d'artistes japonais que nous ne connaissons pas malgré leur séjour en France.

L'affiche de l'exposition précise : "Durant l'ère Meiji (1868-1912), le Japon se modernise, s'occidentalise. Les artistes commencent à se familiariser avec des techniques nouvelles pour eux, notamment la peinture à l'huile. S'éloignant de la tradition picturale de l'archipel, ces 'peintres de style occidental' se rendent dès lors de plus en plus nombreux en Europe, surtout à Paris, pour y étudier avec frénésie. Ils joueront un rôle crucial dans la modernisation de l'art japonais.

Cette exposition survole un demi-siècle de peinture de style occidental (yôga) au Japon. Plus de 50 tableaux sont présentés, chefs d'œuvre d'une dizaine d'artistes ayant séjourné à Paris. Une occasion rare de découvrir ces peintres qui jouissent d'une immense notoriété au Japon mais qui restent encore inconnus en France, à l'exception de Foujita."

Pour terminer, voici un livre de poche écrit par Foujita, en Japonais. Il y retrace ses divers souvenirs sur l'Ecole de Paris, sur ses voyages à l'étranger, sur la culture et les beaux-arts etc. On y découvre aussi quelques unes de ses esquisses, son portrait en photo... Il suffit de savoir lire le japonais et ce n'est pas une mince affaire ! Bon courage quand même, si vous vous y lancez... On y trouve du plaisir ! 

2 commentaires:

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    1. Bonjour, merci pour l'info, c'est gentil... A méditer sur le chemin de la vie... Bonne continuation !

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